C’est sur un territoire promis à un imminent développement urbain – et paysager, avec notamment une coulée verte annoncée pour assumer une liaison piétonne entre les différents équipements publics existants et à venir – que se reconstruit le collège de Bressuire. C’est sur un site en langue et en balcon sur un horizon agricole dégagé qu’il se dessine, étirant dans sa largeur pour mieux en donner la mesure, une façade « officielle ». Une façade « échelle » donc qui, tel un trait d’union entre le centre ville et les territoires agricoles, s’infléchit toutefois, marquant ainsi un point de convergence sur lequel vient s’ancrer une autre ligne bâtie s’élançant quant à elle dans la profondeur de la parcelle. Ce sont ainsi trois lignes bâties qui rappellent, par leurs directions, que le développement de la ville s’est écrit, à partir de son épicentre historique, radioconcentrique. Et ce sont ces directions qui, si elles énoncent celles que pourraient prendre l’urbanisation future, plaident aussi en faveur d’un site « capable » d’embrasser de nouvelles typologies d’habitat, d’équipements publics ou d’activités privées.

L’intégration d’une part significative de matériaux naturels permet d’envisager l’obtention du label bâtiment biosourcé. Valorisant ainsi une démarche volontaire intérgrant des biomatériaux dans son projet, et d’asseoir l’image d’un bâtiment éco-construit.