L’environnement du nouveau commissariat s’affiche complexe. Avec des proximités plutôt ingrates – des voies SNCF/RER surélevées, un transformateur de tramway comme enfoui dans un terrain vague, un garage de réparation de voitures encombré, des logements années cinquante. Avec aussi de plus nobles sujets – des équipements scolaires, des terrains de sport, un parc…Quant à sa parcelle, sorte de laissé pour compte urbain, bien que parfaitement desservie par les grands axes urbains ou le tramway, elle s’énonce contrainte, par ses proportions étroites et longues et son linéaire en contact avec l’espace public particulièrement court, La symbolique architecturale sera donc adaptée… Dans sa version «ferroviaire», portée par un socle de béton que protège une tôle larmée galvanisée, elle se lit monolithique, sombre, et cinétique. Dans sa version «domestique», elle se lit séquencée, car creusée par deux grands patios plantés et se caractérise «naturelle» avec, pour les façades en structure bois, un enduit chaux/chanvre, ou avec en brise vues, un grand cadre de bois…