plan RDC Le nouveau collège Joliot-Curie se construit à la croisée d’un quartier des années soixante en quête de renouveau et d’une ZAC, futur  écoquartier au pied d’une nouvelle station de métro. L’établissement dessine, sur les traces de son prédécesseur, augmentées du foncier d’un ancien gymnase municipal, sa nouvelle composition  pour 200 élèves supplémentaires et se détache du groupe scolaire avec lequel il partageait une même histoire sociale et économique, urbaine et architecturale. C’est pour écrire une architecture d’alliance entre deux quartiers qu’il choisit d’offrir à son gymnase, une situation d’appel – en vis-à-vis de la place Lucie Aubrac; un gymnase, en encorbellement sur l’espace public (et le parvis extérieur linéaire du collège), comme porté par une puissante structure de béton, et sous lequel se glisse le terrain d’évolution, en référence quant à lui aux terrains de jeux qui investissent les dessous des lignes de métro aérien. Architecture écoresponsable, le bois massif se plaît à révéler toutes ses capacités constructives et vertueuses, toutes ses forces d’agencement et d’aménagement mais c’est aussi une architecture de peau métallique qui se dessine, en référence à la matérialité de la ville, et qui couvre toits et façades en libérant de grandes ondes rectangulaires. Lesquelles, sous les effets de la lumière changeante et des jeux d’ombre induits, participent à la vibration d’un univers, signature d’une urbanité « turbulente ». Enfin, s’installe un paysage, véritable îlot de fraîcheur  qui anime le cœur de sa composition, sans pour autant l’agiter, et l’inscrit dans le système éducatif comme une approche essentielle  dans un site élargi globalement minéral de la nature et de la biodiversité.