Construite en 1890 selon les sacro-saints principes « Jules Ferry » et les caractéristiques de cette époque-ci, les écoles « filles » et « garçons » d’abord, « élémentaire » et « maternelle » ensuite, ont connu moult transformations… La plus conséquente concernant l’implantation (en 1995) en cœur de site, d’un restaurant scolaire associé à un centre de loisirs. Le passage de la Harpe devient la rue de la Harpe. Désormais ouverte à tous, elle concentre tous les accès pour mieux en assumer la surveillance. Mais c’est aussi l’identification d’un lieu unique qu’elle favorise en utilisant le dernier programme d’extension pour mettre en relation ses différentes composantes, pour créer une façade trait d’union… Une façade qui se dessine rue de la Harpe en bois et verre et en se dotant de tous les outils nécessaires à sa protection solaire. Avec ici une double peau ventilée intégrant un store d’occultation et là une orée de fins rondins de bois de châtaigniers faisant office de brise-soleil, et par ailleurs volontairement rehaussée pour agir en limite protectrice de la cour des petits Laquelle se développe avantageusement au R+1, en façade sud donc et à l’abri de toute agitation urbaine ou scolaire. La façade de la rue de la Harpe se retourne latéralement (boulevard Anatole France et boulevard de la libération) que le pas de sa mesure. Préférant en effet se laisser cadrer par une tout autre modénature qui pare quant à elle ses façades d’une seconde peau de briques – matériaux de prédilection de Jules Ferry mais satisfaisant ici une mise en œuvre contemporaine.