Rue de Reuilly, au cœur d’un tissu de faubourg parisien, un groupe scolaire s’étire tout en longueur. Une école élémentaire existante à repenser en termes de fonctionnement, d’accessibilité et de sécurité, un espace restauration à construire, un centre multimédia à créer dans un collège désaffecté des années 50, des espaces récréatifs à dessiner, hiérarchiser… le programme s’impose vaste et d’autant plus complexe que l’opération en milieu occupé appelle quelques précautions et un « timing » scolaire toujours redoutable.

D’autant plus délicat encore qu’il invite à l’identification d’une cohérence globale fonctionnelle certes, mais aussi urbaine et architecturale. Une cohérence qui ne pourra s’inscrire dans la réalité que si l’outil pédagogique ici inventé s’impose par sa lisibilité, que si l’image architecturale là concoctée s’impose comme le fruit d’une association tripartite entre une intervention respectueuse, une réhabilitation attentive et une création résolument contemporaine.