Le site est attractif, situé à la croisée du centre ville historique et d’une ZAC qui regroupe les principaux équipements publics de la cité. Mais il est aussi contraint par une stricte réglementation sismique, par un terrain fragilisé, par des alizés plaçant son orientation ouest en situation défavorable… Quant au programme, il se veut exemplaire au regard tout à la fois de sa fonctionnalité et de son confort d’usage, de sa mise en sécurité au quotidien comme en cas d’ouragans, cyclones ou séismes, de son exploitation et de sa maintenance… Il revendique encore une urbanité dictée par un strict PLU et une architecture porteuse d’une ambition publique. L’hôtel de Police ainsi se conçoit en
assumant, outre sa géolocalisation, les alignements, galeries et mises à distance imposés, en optimisant l’accueil du public comme les conditions de travail des fonctionnaires de police par moult attentions au regard de la lumière comme de la ventilation naturelle, de l’acoustique, de l’ergonomie du mobilier, en s’inscrivant – jusqu’au-boutisme (jusqu’au dessin de ses façades) – dans la logique de la trame historique, et en livrant enfin, une image de la police tout à la fois protectrice et rassurante.