Le domaine Chérioux, offre son coeur aux façades nobles, classiques, symétriques de quelques bâtiments publics. Façades sur lesquelles se greffent globalement des bâtis en peigne ouverts quant à eux sur une couronne verte mais qui, peu à peu s’est laissée investir par des ajouts de programmes. Ceux-ci contribuant à offrir à la ville qui, dans le même temps, s’est étoffée en périphérie de domaine, des façades arrières discontinues et peu avenantes. Mais la ville tente de rattraper le désordre apparent, lance des défis urbains, suggérant notamment avec l’extension du lycée, que soit engagé un nouveau face-à-face… Que « l’arrière » devienne aussi un « devant ». C’est pour entériner cette hypothèse et créer un lien topographique inédit avec la ville, tout en répondant à la volonté du conseil régional de faire du pôle d’horticulture la vitrine de l’établissement, que le nouveau lycée a choisi de jouer la carte de l’audace. De mêler si intimement l’architecture et le paysage que l’une et l’autre ne sont plus dissociables, mais représentatifs d’une archéologie vivante. De braver un nouvel imaginaire. De conter une fiction avec éloquence. De créer un « ailleurs ».