C’est un nouveau regard sur l’univers carcéral, que la Structure d’Accompagnement vers la Sortie de Caen doit porter. Un regard voulu par la Garde des Sceaux. Un regard qui doit « intégrer la structure dans la ville », « créer un rapport conciliant avec le voisinage ». Un regard qui doit aussi, et sans doute essentiellement, conforter les personnes détenues dans l’acquisition de leur autonomie, dans la réappropriation d’un savoir-vivre ensemble dans la société civile pour in fine, porter leur espoir d’une imminente réintégration positive.
C’est sur le site du centre pénitentiaire de la Maladrerie qui a incontestablement écrit un chapitre marquant de l’histoire de la ville, (…) que se construit le SAS.
Un site en lisière d’un quartier essentiellement d’habitation, qui déroule une coulée verte le long de sa frange urbaine.
Un site pour partie déjà occupé en sa proue Est par le QSL dont il est souhaitable de revisiter les abords, la façade d’accueil et les quelques locaux attenants.
Un site enfin contraint, en fond de scène, par la présence de carrières qu’il est préférable de ne pas contredire par la construction d’un quelconque bâti.